La compagnie-école du Théâtre du Fil, aujourd’hui basée à Savigny-sur-Orge en Essonne, propose à une dizaine de jeunes une formation de comédien-animateur sur plusieurs années. Née à Besançon en 1975, d’abord itinérante, cette association proposait des ateliers théâtre dans certains quartiers de la banlieue marseillaise. « Nos volontés de départ sont de pratiquer le théâtre hors les murs : dans les quartiers populaires, sur les places publiques, dans les écoles, dans les instituts de formation », explique Jacques Miquel, l’un des créateurs du « Fil ». Décédé en 2016, Jacques Miquel dit « Miqué » laisse derrière lui ce théâtre aux allures abracadabrantesques, et qui continue de se battre pour exister.
Jacques Miquel, fondu de théâtre, et militant pour l’éducation populaire, était initialement éducateur PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse), ce qui a permis au Théâtre du Fil d’entretenir jusqu’à aujourd’hui un partenariat spécifique avec la PJJ et l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Cependant, l’un des principes-clefs du Théâtre étant le mélange des publics, l’association accueille également des jeunes stagiaires qui ne sont pas orientés par la PJJ ou par l’ASE. Ainsi, certains jeunes viennent au Théâtre du Fil grâce à Pôle Emploi, aux missions locales, ou de leur propre initiative, notamment grâce au bouche à oreille ou parce qu’un travailleur social les a dirigés vers la compagnie-école.
Jacques Miquel, fondu de théâtre, et militant pour l’éducation populaire, était initialement éducateur PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse), ce qui a permis au Théâtre du Fil d’entretenir jusqu’à aujourd’hui un partenariat spécifique avec la PJJ et l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Cependant, l’un des principes-clefs du Théâtre étant le mélange des publics, l’association accueille également des jeunes stagiaires qui ne sont pas orientés par la PJJ ou par l’ASE. Ainsi, certains jeunes viennent au Théâtre du Fil grâce à Pôle Emploi, aux missions locales, ou de leur propre initiative, notamment grâce au bouche à oreille ou parce qu’un travailleur social les a dirigés vers la compagnie-école.
Le but premier de la compagnie-école, c’est de faire du théâtre ensemble – et donc, de faire du théâtre une rencontre. Cette vision permet d’écarter la notion d’art-thérapie, à laquelle cette structure ne souhaite pas être associée. Le Théâtre du Fil, mariant le social et l’artistique d’une manière qui lui est propre, comprend une équipe éducative (éduc’acteurs et éduc’actrices), qui fait partie intégrante de la troupe. Ainsi, jeunes et éducateurs sont « sur le plateau » ou « sur le tapis », et partagent également des moments de vie quotidienne.
La formation dispensée par le Théâtre du Fil s’organise autour de trois axes : les ateliers de la formation continue (corps, voix, cirque, danse, mise en scène, etc.), les chantiers de création (du spectacle qui sera joué lors de la tournée d’été), et les animations. Suivant le principe de brassage des populations, le Théâtre du Fil met en place un certain nombre de partenariats avec d’autres structures accueillant des publics en difficulté : Institut Médico-Éducatif (IME), Centre Éducatif Fermé (CEF), centres carcéraux, Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA), enfants résidant dans des quartiers dits « sensibles », etc. Elle accueille également ponctuellement de futurs travailleurs sociaux, étudiant dans des écoles d’Île-de-France. Ces temps permettent de créer la rencontre entre les jeunes stagiaires du Fil et d’autres publics. L’objectif, c’est de métisser les publics, de provoquer la rencontre qui n’aura peut-être eu lieu nulle part ailleurs, de grandir au contact de l’autre.
La formation dispensée par le Théâtre du Fil s’organise autour de trois axes : les ateliers de la formation continue (corps, voix, cirque, danse, mise en scène, etc.), les chantiers de création (du spectacle qui sera joué lors de la tournée d’été), et les animations. Suivant le principe de brassage des populations, le Théâtre du Fil met en place un certain nombre de partenariats avec d’autres structures accueillant des publics en difficulté : Institut Médico-Éducatif (IME), Centre Éducatif Fermé (CEF), centres carcéraux, Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA), enfants résidant dans des quartiers dits « sensibles », etc. Elle accueille également ponctuellement de futurs travailleurs sociaux, étudiant dans des écoles d’Île-de-France. Ces temps permettent de créer la rencontre entre les jeunes stagiaires du Fil et d’autres publics. L’objectif, c’est de métisser les publics, de provoquer la rencontre qui n’aura peut-être eu lieu nulle part ailleurs, de grandir au contact de l’autre.
Textes : Lucie Dumas
Photos : Paul Roquecave
Photos : Paul Roquecave