Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Paris en soutien à Théo, hospitalisé à la suite de l'arrestation violente qu'il a subie à Aulnay-sous-Bois quelques jours plus tôt. Trois des quatre policiers sont mis en examen pour violences volontaires en réunion, le quatrième pour viol.
Le rassemblement s'est rapidement transformé en manifestation sauvage dans les rues du 20ème arrondissement, avant de revenir sur la place. C'est alors que des échauffourées ont éclaté entre manifestants et gendarmes, menant à une seconde manifestation sauvage, plus violente, et un jeu de chat et souris entre les deux groupes jusqu'à la dispersion du mouvement près de Bastille. Plusieurs arrestations ont eu lieu.

Le lendemain, un nouveau rassemblement se forme, avec autant de monde que la veille. La nasse est effectuée en amont, avec des contrôles aux quatre rues qui mènent à la place.
 Le rassemblement prévu à 18h au métro Ménilmontant attire du monde en soutien à Théo.
Une nasse est très vite mise en place pour enfermer les manifestants. L'accès au métro est condamné.
Si l'on peut sortir du métro et entrer dans la nasse, il est impossible de sortir de celle ci. Depuis sa fenêtre, un habitant filme la scène. 
Les militants en colère s'en prennent au gendarmes en leur criant "tout le monde déteste les violeurs".
La foule rassemblée part en manifestation sauvage suivie de près par les gendarmes.
Une habitante du quartier regarde passer les deux cortèges depuis sa fenêtre.
Le gendarme s'adresse à moi "T'es de la presse, t'as un brassard ? Sinon, tu vas avec les autres."
Les publicités disparaissent, et les tags fleurissent sur l'arrêt de bus.
De retour à Ménilmontant, nouvelle nasse. 
Plusieurs personnes se font prendre à partie, dont un journaliste de Taranis News.
Le journaliste de Taranis News Alexis Kraland se fait prendre à parti par la police après avoir aidé un manifestant à se relever. Il se fera traîner au sol sur plusieurs mètres sur le dos par la suite.
Le lendemain, mercredi 8 février, l'appel rassemble autant de monde que la veille.
Les forces de l'ordre contrôlent les allers et venues à la sortie du métro Ménilmontant, avant que le métro ne soit condamné.
Plusieurs manifestants amènent une poubelle pour une démonstration de force devant la police.
Les manifestants utilisent les grilles d'arbres pour casser le béton et s'en faire des projectiles.
Un feu est allumé dans une poubelle, les gens se rechauffent autour.
Les panneaux publicitaires nettoyés depuis la veille sont à nouveau tagués.
Des habitants du quartier regardent le spectacle.
Après avoir ré-ouvert la grille, les manifestants essaient de repartir par le métro
La police ferme le métro, et maintient les manifestants à distance.
La quasi totalité des manifestants ont pu partir, il ne reste plus grand monde dans la nasse.
Mercredi 15 février, nouveau rassemblement, à Barbès cette fois. Un cordon de police nationale et de CRS barre très vite les routes du carrefour.
À plusieurs reprises, les manifestants testent les barrages. Jets de peinture, quelques canettes volent. De l'autre côté, les lacrymos pleuvent et parent le carrefour d'un voile de fumée. Beaucoup de monde, photographes comme manifestants se demandent ce soir là si la dose est plus forte, ou l'arme différente de d'habitude...
Les forces de l'ordre laissent sortir les manifestants ,au compte-goutte, jusqu'à ce qu'il ne reste quasiment plus personne sur place. À la sortie, j'ai droit, comme tout le monde à la fouille, et à la palpation de sécurité. Des fois que mon boîtier abrite un objet dangereux...
Les manifestants se réuniront pendant ce temps à Ménilmontant pour entamer une manif sauvage dans la zone, bien loin de Barbès...